Que ce soit la DJette Rokia Bamba ou le danseur Oumar Diallo, nombre d’artistes racisés, rencontrés pour ce dossier, témoignent d’un parcours plus fluide du côté néerlandophone. De son côté, Bwanga Pilipili navigue entre les deux communautés. Elle est notamment à l’affiche de Simon, Garfunkel, my sister and me, qui tourne sur les scènes flamandes, et du festival Great Black Music, bientôt aux Halles de Schaerbeek. « Personnellement, je bosse autant avec des francophones que des néerlandophones, ou des “étrangers” comme le Suisse Milo Rau, analyse la comédienne. C’est vrai que, dans les programmations, c’est plus “coloré” chez les Flamands mais, qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu’il y a une réelle liberté, une réelle égalité ? Est-ce qu’il y a une assignation des rôles ? »