Interprète des Brel, Ferré et Gainsbourg, la chanteuse décédée mercredi, entourée de ses proches, restera associée à tout jamais à l’âge d’or du Saint-Germain-des-Prés des années 40 et 50.
Juliette Gréco n’a pour ainsi dire pas écrit (à quelques exceptions près) ni composé de chansons mais combien, et les plus belles de la chanson française, n’en a-t-elle pas chanté ! Elle-même s’était rebaptisée « la servante de ses seigneurs », avec un peu plus de modestie qu’Yves Montand qui officiait dans le même créneau. Celui des grands poètes du XXe siècle qu’elle a véritablement immortalisés après, pour certains, les avoir aidés à se faire connaître.