Les habitants de la ville brésilienne de Manaus, fortement infectés par le coronavirus, bénéficieraient désormais d’un niveau d’immunité collective permettant de contrôler la circulation virale, selon une étude préliminaire publiée mercredi.
Selon le modèle mathématique utilisé par cette étude, publiée sur le site medRxiv, 66 % des habitants de Manaus, où la pandémie a fait un passage aussi rapide que brutal, posséderaient des anticorps contre le coronavirus.
Ce taux serait suffisamment élevé pour que la maladie ne puisse plus se propager efficacement, a indiqué le groupe de 34 chercheurs brésiliens et internationaux, auteurs de cette étude qui n’a cependant pas encore fait l’objet d’un examen par des pairs.