Très en vue dans les médias après les attentats de Paris, en novembre dernier, pour avoir été l’un de ceux à avoir averti qu’un attentat de masse se préparait, l’ancien juge antiterroriste français Marc Trévidic s’est fait beaucoup plus discret ces derniers mois, si ce n’est pour évoquer son premier roman, « Ahlam ». Mais sur les questions de terrorisme, il a fait un pas de côté. « Soit je parle et on me le reproche, soit je me tais et on se demande pourquoi », dit-il, quand on l’interroge sur son silence. Il a accepté de répondre aux questions du Soir.