Jusqu’au dernier tiers du XXe siècle, on pouvait voir, dans les manuels scolaires, des chromos montrant la « femme des cavernes » attendre le retour de son chasseur de « mari » en vaquant à quelque occupation domestique étrangement contemporaine. Ces stéréotypes, qui ont la vie dure et ne se limitent pas à la préhistoire, Marylène Patou-Mathis, directrice de recherches au CNRS et spécialiste des Néandertaliens, les « démonte » dans son essai L’homme préhistorique est aussi une femme, sous-titré Une histoire de l’invisibilité des femmes, qui vient de sortir aux éditions Allary.
Sur quoi peut-on se fonder pour déterminer la répartition des rôles entre hommes et femmes à la préhistoire ?