Businessman avant tout, Trump aime les « deals », ces accords scellés d’une claque dans la main, entre hommes. Et il apprécie aussi les amitiés viriles, sûr qu’une bonne discussion peut résoudre tous les problèmes.
« En politique internationale, Trump a donc adopté la stratégie de la diplomatie personnelle, en privilégiant la relation avec les plus hauts dirigeants », décode Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. « Cela ne marche pas toujours très bien avec les responsables de pays démocratiques, car les pouvoirs du chef de l’Etat sont souvent plus limités. Mais dans le cas des régimes autoritaires, où le sommet décide et le reste suit, cela peut parfois avoir une certaine efficacité ».