« Le Soir » décode les mesures-phares du gouvernement Vivaldi : la réforme de l’Etat. Respect des pouvoirs des Régions et coopération entre niveaux de pouvoir sont les principes de base pour « une nouvelle structure de l’Etat à partir de 2024 ».
La Première libérale se produit à la Chambre ce jeudi. Son mandat est prolongé. Elle est candidate à sa succession. Elle est « disponible ». Mais ça tangue dans la Vivaldi : le CD&V est divisé. Pieter De Crem n’en pense que du mal…
Koen Geens a claqué la porte comme émissaire royal. Le matin, Paul Magnette avait annoncé vouloir mettre fin aux négociations avec la N-VA. La piste électorale étant (temporairement) écartée, le Palais va devoir se montrer très créatif.
Le Roi a surpris vendredi soir en déchargeant les informateurs et en nommant Koen Geens. Le vice-Premier CD&V, très attendu, a dix jours pour sortir de l’impasse.
A quelques jours de leur rendez-vous au Palais, les informateurs ont soumis une note de travail aux différents représentants des partis. De Wever est positif. A gauche, ça canarde.
Le président de la FGTB décode la note de l’informateur : « Je demande à voir ». Et met en garde : « Si Magnette échoue, on aura un informateur N-VA, et des élections ».
Après 18 années passées au sein de la rédaction du Soir en tant que journaliste, il occupera la fonction de « Conseiller stratégique en communication » auprès du futur président du Conseil européen.
L’entretien avec Vincent de Coorebyter et Marc Uyttendaele, samedi dans « Le Soir », bouscule et génère de multiples réactions. Le candidat à la présidence du MR se manifeste : « Je ne suis pas d’accord ». Le président du CDH répète sa position : « Arrêtons d’être attentistes. »
La famille libérale rencontre l’informateur ce vendredi. Va-t-on vers des négociations visant à associer libéraux, écologistes et socialistes ? Cela dépend du VLD. Qui hésite.
L’informateur devrait être reconduit ce lundi. Il opère en objectivant des convergences entre partis afin, idéalement, de tracer une coalition arc-en-ciel. Maingain parle d’un « effet cliquet ».
De retour de son premier voyage à l’étranger, à Paris, la Première ministre libérale refuse de choisir le camp des « pour » ou « contre » la N-VA au fédéral. Sauf si c’est pour parler confédéralisme : « Là, ce sera sans le MR ! ».
A partir des priorités des différents partis, Paul Magnette avait expliqué la semaine dernière qu’il espérait dégager des convergences sur quatre ou cinq points.
Les deux préformateurs ont été déchargés de leur mission. Le président du parti socialiste flamand a été reçu par le Roi qui consulte chaque président de parti.
Les préformateurs font rapport au Roi ce lundi. Poursuivre (avec eux) la quête d’une majorité avec N-VA et PS, ou zapper (sans eux) vers l’arc-en-ciel ?
Cette pension minimum garantie à 1.500 euros est un objectif de nombreux partis, qui l’ont brandi en argument de campagne avant les dernières élections.
Les préformateurs, Rudy Demotte (PS) et Geert Bourgeois (N-VA), poursuivent les bilatérales avec six partis. La N-VA n’a pas déposé de note institutionnelle. Les militants socialistes chauffent.