L’ensemble du secteur bancaire, auditionné mardi en commission des Finances de la Chambre, a exprimé sa frustration quant au manque de feedback de la part des autorités sur les cas rapportés comme suspects en termes de blanchiment d’argent et a appelé à être considéré davantage comme partenaire dans cette lutte.
Mardi, ce sont les représentants de Febelfin et des quatre grandes banques belges (ING, KBC, Belfius et BNP Paribas Fortis) qui ont été entendus. Après avoir détaillé leurs politiques de monitoring et outils de contrôle, les pontes du monde bancaire belge se sont accordés à demander davantage de collaboration avec les autorités du pays et à obtenir un retour de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF) lorsque des cas suspects sont rapportés par les banques.