Composition des repas, ingrédients bio, approvisionnement local… les choses sont doucement en train de changer dans la restauration collective. Mais la route vers le durable reste encore semée de quelques embûches.
Certains chefs érigent leur établissement en véritable vitrine du savoir-faire des agriculteurs d’ici. Mais leur collaboration nécessite encore des améliorations.
Se fournir en fruits, légumes, viande et autres aliments en circuits courts devient de plus en plus aisé car l’offre ne cesse de s’élargir. D’autant plus en cette période de crise sanitaire.
Les agriculteurs ont perdu leur pouvoir de négociation. Ils vendent leur production au prix que l’industrie veut bien leur donner. Ils sont nombreux à se battre pour un « prix juste ».
La disparition des petites fermes facilite l’émergence des grandes cultures au détriment des prairies et de la biodiversité. Décrié par certains, l’élevage bovin préserve, lui, les paysages et l’environnement.
Jordan Godfriaux et Jean-François Labeye, respectivement éleveurs de porcs et de poulets, ont fait le choix de l’agriculture durable et de qualité, pour ne pas faire manger aux gens ce qu’ils ne mangeraient pas eux-mêmes. Rencontre.
Très en vogue en cette période de crise du covid, l’alimentation locale présente des atouts économiques, sanitaires et environnementaux. A condition de remplir des critères précis.