Anxiété, omniprésence des écrans, rythme circadien grandement perturbé. Le confinement met notre qualité de sommeil à rude épreuve. « Mon activité s’étant réduite avec la fermeture de mon lieu de stage, je ne me sens pas fatiguée au moment du coucher », témoigne Servane, une étudiante de 20 ans. « Je n’arrive pas à m’endormir avant trois ou quatre heures du matin. Je fixe le plafond pendant des heures. Et comme je n’ai pas dormi la nuit, je fais une sieste en fin de journée. En conséquence, le soir, je ne suis pas fatiguée. C’est un cercle vicieux. »