Etre jeune aujourd’hui, c’est être altruiste. La crise sanitaire ne nous permet plus d’être égoïstes. Etre jeune aujourd’hui, c’est accepter de vivre au jour le jour. On ne peut pas vraiment avoir de projet, prévoir notre vie sur le long terme, savoir de quoi demain sera fait. Etre jeune aujourd’hui, c’est parfois avoir l’impression d’être sacrifié. » Sophie, 22 ans, est étudiante en langue et lettres françaises. Pour cette Bruxelloise, le respect des mesures sanitaires sonne comme une évidence. Mais par moments, elle ressent tout de même une impression de sacrifice. Et elle est loin d’être la seule au sein de sa génération.