C’est un « coup de gueule » réfléchi, un cri mesuré, une protestation documentée. Rudi Vervoort se fait « un devoir », nous dit-il, de pousser un « sauve-qui-peut la concertation » qui puisse « idéalement nous faire réagir, ensemble, face à ce qui est en train de se produire ». Quoi donc ? L’enlisement – l’évaporation ? – du modèle de concertation belgo-belge, un peu à tous les étages, met en garde le ministre-président socialiste de la Région bruxelloise. Qui ne lésine pas : « La Belgique n’existe que par la concertation à tous les échelons, alors, là, ça peut encore fonctionner, mais on n’y arrive presque plus. » Un toboggan à terme pour le pays. Les responsabilités sont partagées ? Affirmatif. Ça coince ici nord-sud, là politiques-société civile, ailleurs mandataires-citoyens, aussi réseaux sociaux-médias… Un maquis, à l’entendre, où l’on se perd.