Ce mardi, veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la commission Justice de la Chambre voyait passer à l’ordre du jour les propositions de loi des groupes Défi et PS visant à inclure le féminicide dans le code pénal. Il s’agissait d’une date relais ; la réforme du code pénal doit d’abord être débattue au sein de la majorité.
« J’ai déposé le texte il y a un an, je ne me fais pas d’illusion », confie Sophie Rohonyi (Défi). « Koen Geens n’y était pas favorable, prétextant que cela introduirait une discrimination dans le code pénal, et ici cela a été évoqué dans l’accord de majorité, mais comme étant “à examiner”. Je crains qu’on encommissionne sans fin, et pourtant il est important que le code pénal donne un signal à la société, c’est très symbolique. »