Ingrid Betancourt était présente lors de l’événement, et elle figure parmi les parties civiles dans ce dossier. Elle en témoigne par courrier.
« Lorsque je me suis rendue au rassemblement du 30 juin 2018 pour défendre la liberté du peuple iranien, je l’ai fait par solidarité avec ceux qui connaissent des violations à leurs droits humains comme celles que moi-même j’ai endurées. Les années précédentes, lors du même rassemblement annuel, ma mère, ma fille et ma nièce m’ont accompagnée, toujours dans une démarche d’engagement et de solidarité. L’idée qu’en y allant je pouvais courir un quelconque danger n’a pas traversé mon esprit, ni celui de ceux qui étaient ce jour-là avec moi.