A l’écoute de Moondancer, la première chose qui me frappe, c’est la sonorité de la guitare. Très années 60. Le son clair des Shadows. Légèrement réverbéré. Je me sens revenu à mon adolescence à absorber, émerveillé, les notes de la Fender de Hank B. Marvin, avec ici, cependant, un groove plus jazz. Par la suite, j’ai évolué et aimé bien d’autres groupes, de blues, de rock, de jazz, mais je n’en ai pas moins conservé un souvenir ému de ces Ombres, que j’avais réussi à voir aux Beaux-Arts de Bruxelles qui étaient loin de s’appeler Bozar à l’époque.
Julien Tassin et son danseur à la lune m’injectent une forte dose de nostalgie. Mais il n’y a pas que ça dans sa musique. Si elle est inscrite dans la tradition, elle explore aventureusement les formes contemporaines du jazz et même d’autres musiques.