Je n’ai pas utilisé le mot électrochoc. Jamais ». Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (SP.A), a expliqué mardi en commission de la Chambre les propos tenus vendredi dernier à la sortie du comité de concertation.
Interrogé par la VRT, M. Vandenbroucke avait justifié la réouverture des magasins dits « non-essentiels », mesure entrée en vigueur ce mardi. « Faire du shopping comporte peu de risques quand tout est bien contrôlé. A un moment donné, on devait prendre une décision choc. Il fallait vraiment faire un effet choc (« een schock effect », sous-titré en ’électrochoc’ par la RTBF, ndlr) ».
Ces propos ont suscité un tollé auprès des commerçants et au sein même de la majorité fédérale, MR en tête.