Ces derniers mois, les Européens n’étaient pas trop sûrs que l’alors potentielle arrivée de Joe Biden à la présidence américaine aurait un quelconque impact sur les négociations internationales sur une réforme de la fiscalité internationale, afin de mieux répartir la taxation des juteux profits des géants du Net (principalement américains). Mais ils ont accepté le nouveau report de la date butoir pour un accord sous l’égide de l’OCDE, après l’échec des discussions en octobre. On vise donc mi-2021 pour, d’une part, revoir la répartition des recettes fiscales des géants du Net en fonction des lieux où ils ont des utilisateurs. Et, d’autre part, pour introduire un taux minimum de taxation, un « deuxième pilier » qui avait davantage le soutien des Etats-Unis et qui donc est bien plus abouti.