C’est 15 euros pour la coupe et 20 euros avec la barbe. » Pour ce prix-là, explique Mossaab (*), 27 ans, dont dix à manier les ciseaux et la tondeuse, il se déplace un peu partout à Bruxelles pour entretenir le crâne et le menton de ses clients à domicile. Une activité à laquelle ce professionnel se livre sans complexes, via des petites annonces publiées sur le Net, même si l’exercice des métiers de contact est interdit par arrêté ministériel fédéral depuis le 2 novembre et le deuxième confinement pour raisons sanitaires, interdiction qui n’a toujours pas été levée.