Jens Christian Grondahl est un des grands écrivains européens du moment. Il est l’auteur d’une dizaine de romans traduits en français par Alain Gnaedig. Son dernier est paru, en français, cette année : Les portes de fer (Gallimard), où il se raconte.
Ce qui l’intéresse dans le roman, c’est le fait qu’on y trouve une langue pour ce qui est intime, pour ce dont il est presque impossible parfois de trouver les mots, « c’est la vie intérieure, qui reste parfois muette », dit-il. Grondahl jette un pont entre ce qui est strictement personnel et ce qui est commun, partagé, ce qui appartient à la société.
Dans le discours qu’il devait tenir mercredi dans la cathédrale de Copenhague, il s’exprime à propos des attentats :