«Printemps arabes»: en Tunisie, les fractures sociales n’ont pas été réduites
Dix ans après le soulèvement parti des régions marginalisés du pays, l’État tunisien est toujours démuni pour résoudre les fractures sociales. Peu à peu, les mobilisations se structurent pour poser la question du modèle économique.
Manifestation de travailleurs temporaires, demandeurs d’emplois stables, le 27 octobre dernier à Sidi Bouzid, berceau de la révolution de 2011: l’État tunisien reste démuni face à la colère sociale. - AFP
Le film de Bernard Crutzen a fait un carton sur les réseaux sociaux. Au-delà de ce qu’il prétend démasquer, il reflète le mal-être d’une société confrontée à ses doutes et à ses limites par la crise sanitaire. « Interpellant » et « troublant » : ces mots reviennent souvent aussi sûrement que les reproches.