En plein centre de Bruxelles, les bénévoles de Télé-Accueil sont sur le pied de guerre. Inaugurée il y a plus de soixante ans, ce call-center assure une écoute pour toute personne qui souhaite trouver une oreille bienveillante, dans la confidentialité. Mais depuis les premières mesures de confinement, le « 107 » (numéro entièrement gratuit) fait face à 15 % d’appels supplémentaires. Et la deuxième vague n’a pas apporté l’accalmie tant attendue.
Pour la septantaine de personnes qui s’y relaient 24h/24, impossible de répondre à toutes les demandes. « Covid ou pas covid, c’est la crise toute l’année », déplore Pascal Kayaert, le directeur du centre. « En moyenne, nous répondons à 45 à 50.000 appels par an. Ce qui montre à quel point les gens ont besoin de lieux où ils peuvent être écoutés. Nous avons tout de même été attentifs à pouvoir augmenter le nombre de permanences durant cette période. Mais nous restons fort limités. »