Mathieu van der Poel s’est imposé au terme de cette 2e manche de Coupe du Monde, sa 5e victoire à la Citadelle, le plus dur des circuits. Un bouquet aussi prestigieux que compliqué à décrocher pour celui qui s’était habitué à des cavaliers seuls en terre – ou en boue – namuroise. « Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir des réserves », soufflait le Néerlandais. « Ce fut une heure à la limite où j’ai frôlé la chute à plusieurs reprises. Il m’a fallu prendre des risques et me mettre littéralement à plat pour émerger. La tactique n’a jamais été à l’ordre du jour. »