C’est non. A la veille de Noël, Ottawa a mis son veto à l’achat par la Chine d’une de ses mines d’or, Hope Bay, dans l’Arctique. Raison invoquée ? La sécurité nationale. Au-delà de ses ambitions minières, le Canada soupçonne la dictature chinoise de vouloir accroître son influence géopolitique, voire militaire, avec cette tentative de prise de contrôle de la mine de Hope Bay, un immense territoire de 1.101 km², soit près de la moitié du Luxembourg, aux confins de l’Arctique. Si la mine d’or et ses réserves de 3,1 millions d’onces d’or aiguisaient l’appétit de Pékin, les Canadiens redoutaient que les Chinois ne se contentent pas que d’extraire de l’or.