Pour mettre fin à des douleurs insupportables à la jambe gauche, l’Anversoise a supplié qu’on la lui coupe à moitié. Une éradication qu’elle bénit chaque jour pour l’avoir libérée.
PORTRAIT
Elle déboule au Topsporthal de Gand au guidon de son vélo-cargo. « C’est pratique pour y mettre mes prothèses ! », s’amuse-t-elle en désignant le coffre frontal. Ici, elle est comme chez elle, surtout pendant la période hivernale, où la piste flandrienne lui a régulièrement servi d’exutoire. « À cause du covid, j’ai souvent été seule ces derniers mois », ajoute-t-elle. « Il a fallu être créatif, se rabattre sur des entraînements alternatifs. »