Pas à pas, l’idée fait son petit bout de chemin et sort du champ étroit des plus ardents défenseurs de l’environnement. Inscrire la notion d’« écocide » dans le droit national voire international est de plus en plus discuté. Lors de la dernière assemblée des Etats parties au « statut de Rome », le traité qui a institué la Cour pénale internationale à La Haye, la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès (MR) a plaidé pour que les membres examinent prochainement « la possibilité d’introduire les crimes dits d’“écocide” » dans le traité. Ce dernier compte 123 Etats parties