Ils n’étaient pas ultra-nombreux, au niveau des chefs européens, à réserver un mot pour le partenaire britannique alors qu’aux douze coups de minuit prenait fin 2020 et la relation qu’ils avaient connue depuis les années 70. Les adresses de Nouvel An des dirigeants européens concernaient évidemment principalement le covid. Pas un mot de la Commission, pas un mot du chef du Conseil européen sur le Brexit, mais Emmanuel Macron, le président français, a quant à lui promis que le Royaume-Uni resterait « notre ami et notre allié ».
Depuis Londres, le Premier ministre Boris Johnson parlait quant à lui de liberté retrouvée. Le Royaume-Uni est « libre de faire les choses différemment et, si nécessaire, mieux que nos amis dans l’UE, libre de passer des accords commerciaux dans le monde entier et libre de mettre le turbo dans notre ambition de devenir un super-pouvoir de la science ».