Analyse
C’est fait. Quand a sonné la nouvelle année, les obligations et les privilèges du Royaume-Uni au sein de l’UE ont pris fin, onze mois après le Brexit politique. L’occasion pour l’UE de clore ce chapitre et de se projeter.
Mais il y a une digue pour les eurosceptiques ou les pourfendeurs des avancées dans l’UE : son champ d’action. « L’UE n’a pas les compétences… C’est interdit par les traités… L’Europe, ça ne devrait pas faire ça… », entend-on plus que de raison.
Au point que lorsque la Commission s’autorise une petite folie juridique qui lui permet de contourner des interdits ou des limites, elle est considérée comme une « badass » par les uns et comme une effrontée par les autres.