C’est une victoire pour Julian Assange, mais ce n’en est pas une pour le journalisme », a déclaré Kristinn Hrafnsson, le rédacteur en chef de Wikileaks, à l’issue du verdict contre une extradition du journaliste australien de 49 ans vers les États-Unis. Si la juge britannique Vanessa Baraitser s’est prononcée contre la demande du gouvernement américain, ce n’est pas par défense de la liberté de la presse, comme l’auraient souhaité les soutiens du cofondateur de Wikileaks. Le fait que sa nationalité puisse l’empêcher de jouir de la protection prévue par la justice américaine en cas de procès en rapport avec la liberté de la presse, par exemple, n’a pas été retenu.