Le début de la nouvelle année s’annonce rude pour l’exécutif italien. Après la courte trêve des fêtes, le bras de fer entre le Premier ministre, Giuseppe Conte, et l’ancien président du Conseil, Matteo Renzi, a repris avec une violence renouvelée.
Renzi, leader de Italia Viva, parti de centre-gauche (presque 3 % des intentions de vote), membre récalcitrant de la majorité parlementaire, a en effet renoué avec sa stratégie de la tension, prélude à une crise politique désormais considérée comme imminente. Rien ne va plus entre les deux hommes politiques que tout, aujourd’hui, semble séparer. Officiellement, la principale pomme de discorde est la vision stratégique élaborée par l’exécutif en vue des fonds promis à Rome, dans le cadre du plan de relance européen.