Sébastien Loeb est l’un des plus grands rallymen, personne n’en doute. Il est également l’un des meilleurs pilotes de tous les temps, toutes disciplines confondues. Mais au-delà de ses prestations exceptionnelles, pour ne pas dire surréalistes, dans les épreuves routières, avouons que le Français s’est montré moins ‘cannibale’ dans les compétitions qui ont suivi sa préretraite. En tout cas, il n’a pas démontré le même panache en circuit, notamment dans le championnat du monde de Tourisme où lui et Citroën se sont égarés pendant quelques saisons.
Et en rallye-raid? Par définition, c’est un domaine où l’expérience a bien plus de poids que la pointe de vitesse. Il faut se tromper, s’ensabler, apprendre à rouler lentement et, au fil des milliers de kilomètres, apprendre à lire le terrain. Sur ce plan, Sébastien Loeb a sans doute franchi tous les paliers de l’apprentissage. Va-t-il bientôt inscrire son nom au palmarès du Dakar?