On connaissait déjà la précarité alimentaire, la précarité énergétique, la précarité étudiante, depuis longtemps. On a ajouté plus récemment la précarité menstruelle.
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? On pourrait parler aussi de précarité protectionnelle (il est évident que l’achat de protections coûte cher à de nombreux seniors), de précarité relationnelle (bien visible en ses temps de crise sanitaire), de précarité culturelle (qui peut se payer une place à l’opéra ?), de précarité résidentielle (un toit à soi, de qualité et financièrement accessible, est un rêve pour trop de personnes), de précarité sexuelle, de précarité numérique, de précarité éducative, de précarité automobile, de précarité dentaire, de précarité vestimentaire, etc. ; la liste est sans fin pour les personnes en pauvreté.