Il y a un mois, Universal Music lâchait 300 millions de dollars (selon une estimation du New York Times) pour acquérir les droits de toutes les chansons de Bob Dylan. Aujourd’hui, c’est au tour du chanteur américano-canadien Neil Young de vendre 50 % des droits de son catalogue pour un montant estimé à 150 millions de dollars, selon la BBC. Une transaction réalisée avec le fonds d’investissement Hipgnosis Songs Fund, un poids lourd du secteur.
Si ce type d’opération semble devenir tendance chez les artistes à succès, au fond, quel intérêt ? « L’intérêt, pour l’artiste, c’est de dégager directement de grosses liquidités », explique Alexandre Pintiaux, avocat en droit des arts et de la culture. « C’est une somme qu’il est sûr d’avoir et dont il peut profiter tout de suite. »