"Tout est lié au Brexit", a déploré Donna Fordyce, directrice générale de la fédération Seafood Scotland, auprès de la BBC. C'est un "vrai défi" auquel s'ajoutent les difficultés engendrées par la pandémie, a-t-elle précisé, évoquant notamment des problèmes informatiques.
Depuis le 1er janvier, les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sont régis par un accord de libre-échange conclu in extremis juste avant Noël. Malgré l'absence de droits de douane et de quotas, les entreprises doivent se soumettre à des formalités dans les deux sens et déclarer aux douanes leurs marchandises, une complication quand celles-ci sont hautement périssables.
"Nous voulions une période de grâce de six mois pour pouvoir régler tout ces problèmes" et pouvoir exporter "de manière fluide", a rappelé Mme Fordyce.
Les fruits de mer écossais sont principalement exportés vers le nord de la France, d'où ils sont ensuite expédiés vers le reste de l'Europe.