REPORTAGE
Bobonne », c’est la première cliente et ça fait des années que c’est comme ça, toujours à la même place, à la gauche du miroir, entre la statuette de petit chien kitch et la rose en plastique. « Tous les lundis matin, le mari de la coiffeuse monte dans ma chambre et il dit “Bobonne ! On est là !” parce que tout le monde m’appelle Bobonne ici, voyez-vous. » Mais depuis début novembre plus personne ne vient chercher Leona Verrelen. La maison de repos « la Mélopée » à Molenbeek vit comme le reste du pays, les cheveux en vrac, toutes racines dehors. Et mine de rien, c’est plus qu’une histoire de coiffure (voir la vidéo).