analyse
C’est la photo d’une plaque « Judenfrei », terme allemand utilisé pendant la Shoah pour annoncer que les Juifs de l’endroit avaient été exportés ou exterminés. Un Montois d’une bonne trentaine d’années l’a partagée, sur son profil « public » Facebook, cet été : « Cette belle pancarte aurait bien besoin d’une bonne restauration », a-t-il commenté. La publication n’a pas bougé depuis, parmi les multiples propos du gaillard qui oscille entre théories du complot (des tests contaminés par la covid, une pandémie pour éliminer les personnes âgées, une justice « pourrie par les francs-maçons cooptés »…), négationnisme et racisme pur visant indifféremment les musulmans, les juifs, les afro-descendants, auxquels il souhaite – au mieux – de passer la frontière.