Après avoir, durant des années, laissé Donald Trump dire tout et n’importe quoi sur Twitter, son réseau social favorit a commencé, à l’automne dernier, à émettre des messages d’avertissement suite à certains tweets au contenu soudainement jugé « contesté et susceptible d’être trompeur ».
Après les émeutes du Capitole, l’entreprise californienne a pris la décision radicale de suspendre de façon permanente le compte du président – et dans la foulée, celui de 70.000 affiliés à la mouvance conspirationniste d’extrême droite et pro-Trump QAnon. Le but : empêcher tout ce beau monde d’utiliser à nouveau Twitter à des fins violentes, singulièrement dans la perspective de la prestation de serment de Joe Biden.