L’homme aux cinq titres mondiaux n’avait pas encore poussé son premier cri que les planètes s’alignaient pour que le motocross conditionne sa vie.
« Je suis né en 1969 alors que Joël Robert écumait le championnat du monde de son talent », raconte le rouquin de Dessel. « Si je porte ce prénom, c’est à cause de l’immense admiration que mes parents lui vouaient. Ils étaient de simples spectateurs, n’avaient jamais eu l’occasion de lui serrer la main mais ils voulaient que je me prénomme Joël. C’est dingue, non ? Surtout quand on sait que Sylvain Geboers, qui était l’un des plus grands rivaux de Joël sur la piste, était pratiquement notre voisin. Il est évident que cela a influencé ma vie. Je savais à peine lire que je m’intéressais au motocross. Je connaissais tout du palmarès de nos ténors. »