Dans un précédent roman, Sébastien Lapaque avait théorisé, sans que cela soit conceptuel, justement, l’art particulier de la carte postale. Un lieu propice aux épanchements et à l’expression d’enchantements devant ce que le monde offre de splendeurs, au-delà des formules convenues.
La beauté du monde, elle, sert de rampe de lancement et alimente les premières lignes de ce nouveau roman. « Beau par ses couleurs sans nombre. Tellement beau par ses brusques orages et par ses soudaines éclaircies. Il est beau vu du ciel, en avion, et beau sous les mers, en plongée ». Inlassablement beau, quand on parvient à conserver une certaine insouciance, la fraîcheur de son regard, un œil toujours neuf.