L’exposition, découverte en automne, entre deux confinements et prolongée jusqu’à mi-février, fit et fait encore l’effet d’un printemps précoce, impétueux, hardi ! Une explosion de couleurs – où le noir pourtant est au premier plan –, de taches, de points, de coulures… un imbroglio de formes, de lignes droites ou serpentines, bref de mouvement et de cocasserie où l’on retrouve, à bien y regarder, le plasticien ensauvagé des polaroïds juxtaposées.