Le dernier cadeau empoisonné de Donald Trump à son successeur Joe Biden n’avait rien de prémédité : la procédure de destitution parlementaire contre le président sortant, amorcée lundi à la Chambre des représentants, rebondira au Sénat après « Inauguration Day », la cérémonie d’investiture du 20 janvier. Munis de la plus étroite marge de manœuvre qui soit à la chambre haute du Congrès, à égalité parfaite de voix avec les républicains (50) et celle, décisive, de la future vice-présidente Kamala Harris, les démocrates redoutent désormais que le procès de Donald Trump pour incitation à l’insurrection ne grève les priorités législatives de la nouvelle Administration.