Cet accord met fin aux poursuites engagées contre le constructeur nippon, a souligné, dans un communiqué, le ministère de la Justice.
La loi oblige normalement les constructeurs à faire remonter aux autorités compétentes les potentiels défauts et rappels concernant les éléments du véhicule destinés à contrôler les émissions.
"Pendant une décennie, Toyota a systématiquement enfreint la réglementation qui permet à l'EPA (l'Agence américain de protection de l'environnement, NDLR) de vérifier que les véhicules sur la route respectent les normes d'émissions fédérales" a relevé Audrey Strauss, procureure à New York où les poursuites ont été engagées, dans le communiqué.
Le fait que le groupe n'a pas collaboré comme prévu avec les autorités de 2005 jusqu'à au moins fin 2015 "a probablement retardé ou évité des rappels liés aux émissions, et ainsi conduit à des profits financiers pour Toyota et des émissions polluantes supplémentaires", a-t-elle ajouté.