A lire en écoutant Thelonious Monk, Miles Davis, Lee Morgan, Cannonball Adderley ou Bobby Timmons. Car le roman de Jean Calembert est indissociable du jazz. Il y a de la musique dans ce livre, du rythme, des accords, de l’improvisation. Parfois un peu trop d’ailleurs. Romancier débutant à 77 ans, comme le héros de son livre, Jean Calembert veut tout dire et cela en devient parfois si foisonnant qu’on risque de se perdre dans les relations, dans les amis d’amis, dans les itinéraires, dans les descendances, dans qui est avec qui…
Mais on aurait tort de renoncer : l’amour et l’amitié entre les personnages sont si forts qu’ils nous émeuvent et distillent leurs perles de bonheur sur le lecteur, heureux de suivre les destinées de Jean, Joe, Marlène, Marcus et les autres de part et d’autre de l’Atlantique.