Comme tous les gouvernements du Royaume, l’exécutif bruxellois consacre la plupart de son temps et de ses deniers au covid. Mais, alors qu’au fédéral ou en Wallonie, la gestion est clairement incarnée par un tandem (De Croo-Vandenbroucke, Di Rupo-Morreale), à Bruxelles, le duo Vervoort-Maron est moins visible. Le ministre-président bruxellois assume : « Je ne communique que dans les compétences qui sont les miennes. Et là, j’assume pleinement mes décisions, je pense : le port du masque, le couvre-feu… » Pas question, pour le socialiste, d’aller au-delà pour marquer de manière plus nette son leadership. « Cela m’amènerait à dire des choses qui pourraient apparaître comme des redites, par rapport aux autres, ou donner l’impression que cela part dans tous les sens. Et puis, mon ADN, c’est la responsabilisation des citoyens, l’empathie. C’est comme ça que je suis quand je rencontre des gens. » Rudi Vervoort marque une pause. « Effectivement, je ne fais pas comme Elio, c’est une question de personnalité.