Très difficile. Pour tout le monde. La lutte contre le coronavirus est décidément réservée à des athlètes de compétition. Depuis des mois en effet, c’est comme si on reculait la ligne d’arrivée à chaque fois que nous commençons à l’envisager. Ce fut d’abord la deuxième vague à la fin de l’été, alors qu’on pensait reprendre une vie quasi normale. Ce fut ensuite ce décembre maudit où les réveillons ont été reportés aux calendes grecques. Et ce sont aujourd’hui les « variants » venus de Grande-Bretagne, d’Afrique du Sud et surtout du Brésil qui gâchent les espoirs donnés par la vaccination, en faisant planer la menace de nouveaux durcissements du confinement. Seule la fermeture des frontières semble exclue dans un pays ouvert aux quatre vents comme le nôtre. « Ce qui est terrible avec cette pandémie, c’est que chaque fois qu’on commence à apercevoir le bout du tunnel, il s’éloigne encore un peu plus », twittait jeudi un journaliste français, nous donnant le piètre réconfort du ras-le-bol partagé.