Un kiosque à journaux sans L’Equipe, c’est un peu comme un dimanche sans foot, une année paire sans Jeux olympiques ou Coupe du monde, un grand chelem sans Federer ou Milan sans Remo. Depuis le samedi 9 janvier, les rotatives de ce monument de la presse sportive sont pourtant bel et bien à l’arrêt. Onze jours de crise sociale d’une ampleur inédite opposant la direction (groupe Amaury) et la rédaction, dont le mouvement de grève massif est sans précédent.