Logiquement, les projecteurs seront braqués sur Joe Biden et Kamala Harris, ce mercredi à Washington, afin de ne pas perdre une miette de leur investiture. C’était sans compter l’absence du président sortant qui fait tout autant parler d’elle. Il avait pourtant prévenu dans un tweet vendredi 8 janvier, deux jours après les violences qui ont secoué le Capitole : non, il n’assistera pas à l’investiture du démocrate. Il avait néanmoins promis la veille une transition « sans accroc ». L’absence du milliardaire républicain étonne à raison : il faut remonter à 1869 pour trouver un autre président ayant refusé de se plier à la tradition américaine de passation de pouvoir.