D’un côté, la Belgique, qui songe à refermer temporairement les frontières intra-européennes aux voyages « non essentiels ». Mais aussi les Pays-Bas, qui bannissent les arrivées du Royaume-Uni, voire l’Allemagne ou la France, qui envisagent le retour de lourds contrôles aux frontières. De l’autre, la Grèce, mais aussi le Portugal ou Malte, qui caressent l’idée d’un « certificat de vaccination », pour faciliter les voyages et ainsi soutenir leur industrie touristique. On le voit : le sommet européen de ce jeudi soir, par vidéoconférence, promet d’être animé, pour ne pas dire divisé. Le tout, sur fond de craintes, sinon d’angoisse, face aux diverses mutations du coronavirus, présentes et… à venir, hautement contagieuses. Et de contretemps dans les livraisons en Europe de l’un des deux vaccins aujourd’hui disponible, celui de Pfizer/BioNTech.