Ce n’est pas le moindre des paradoxes. A peine reconfinés pour un mois minimum, implorés de rester chez eux par les autorités, les Portugais sont pourtant appelés à élire leur président ce dimanche 24 janvier. Aussi seront-ils exceptionnellement autorisés à se rendre à leur bureau de vote pour expédier leur devoir civique. Un scrutin qui a tout d’une gageure, au regard de la crise sanitaire qui afflige le pays : un bilan de près de 3000 morts liés au covid-19 depuis le début de l'année et une croissance exponentielle du virus, qui place désormais le Portugal au premier rang mondial en termes de nouvelles infections quotidiennes.