Les gouvernements régionaux et fédéral ont annoncé que contrôles et amendes étaient prévus pour ceux qui enfreindraient l’interdiction des voyages non-essentiels. Sur VTM vendredi soir, après le Comité de concertation, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a reconnu que la police ne pourrait pas surveiller les frontières sans interruption. Mais qu’elle veillerait néanmoins à faire appliquer la mesure d’interdiction.
« Nous comptons sur la compréhension des citoyens que ces mesures sont nécessaires », a-t-elle déclaré. La police mettra sur pied un plan d’action dès samedi pour encadrer les contrôles. Les voyageurs devront porter sur eux une déclaration sur l’honneur que leur voyage est bien essentiel. « La police peut vérifier si la déclaration correspond à la réalité : s’il y a des skis sur le toit d’une voiture, la police aura la puce à l’oreille », a glissé Annelies Verlinden.