L’ouverture de procédures disciplinaires visant les policiers concernés par l’affaire Jozef Chovanec risque d’encore se faire attendre. Une bonne partie d’entre elles ne seront pas initiées avant que la justice ne se soit prononcée sur la mort de ce citoyen slovaque en février 2018 après un passage en cellule à l’aéroport de Charleroi, a laissé entendre mardi le commissaire général de la police fédérale, Marc De Mesmaeker, devant la commission de l’Intérieur de la Chambre.
L’article 56 de la loi sur le statut disciplinaire des policiers permet de suspendre le délai de prescription tant que la justice ne s’est pas prononcée dès lors que des faits soumis à une enquête judiciaire sont visés.